Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue !

  • Romain Lepetit
  • Etudiant en journalisme à l'Ecole de Journalisme de Toulouse (EJT)
  • Etudiant en journalisme à l'Ecole de Journalisme de Toulouse (EJT)

Je me présente...

Etudiant en journalisme, j'ai voulu répertorier mes articles et reportages afin de les partager.

Vous trouverez mes travaux que j'estime les plus intéressants.
Ceux-ci sont classés par catégories (musique, sport, politique, etc...).

N'hé
sitez pas à commenter et à  faire des critiques...

Vous pouvez me contacter via:
romain-lepetit@live.fr
www.twitter.com/RomainLepetit
www.facebook.com/rlepetit

Bonne visite !

Romain

Mon parcours

FORMATIONS
2009-2012
Ecole de Journalisme de Toulouse (EJT)
2008
Licence d' Histoire (Université de Rouen)
2007
Deug d'Histoire (Université de Rennes 2)
2004
Bac ES (Les Cordeliers, Dinan)

JOURNALISME
juillet 2009

Francos TV, Francofolies de La Rochelle
Morgane Prod

de sept. à déc. 2008


Dimanche+ - Nulle Part Ailleurs Production
Canal+

depuis sept. 2006


Le Télégramme
Groupe Le Télégramme

depuis fév. 2006


Le Petit Bleu et Le Pays Malouin
Groupe Publihebdos

RELATIONS PRESSE
Dj Lyubov
concerts en France, Miami, etc.
www.myspace.fr/penelopeboysrecord
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 12:51

paru le 29 juin 2006, Le Petit Bleu

De retour dans le Pays de Dinan, le jeune professionnel de "La Française des jeux" nous livre ses impressions sur le Giro 2006, épreuve sur laquelle il a côtoyé le plus haut niveau mondial.

Marc Madiot, directeur sportif de La Française des Jeux, lui a tendu la main en l'intégrant à son groupe pour le Giro. Comme à son habitude, c'est sur le vélo qu'Arnaud Gérard lui a donné raison. A l'arrivée à Milan, et après 3.526 kilomètres parcourus sur le routes transalpines, le natif de Brusvily venait de termine son prmier grand tour pour sa première participation. 143e au général, paradoxalement, il a tout gagné sur ce Giro puisque Madiot vient de lui proposer un nouveau contrat de deux ans en guise de reconnaissance pour le travail fruni et de confiance pour l'avenir.

Au service de Mac Gee et Casar

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 12:43
publié le 2 novembre 2006, Le Petit Bleu


En fin de saison, le Plancoëtin a décidé de repartir pour deux saisons chez Agritubel, une formation au fort contingent Dinannais (Hervé et Ravaleu). A 32 ans, Benoît Salmon respire vélo comme en 1995 lors de ses débuts chez les professionnels et n'est résolument pas prêt de bouder son plaisir.

Depuis quelques saisons, il se fait plus discret qu'il y a quelques années lorsqu'il avait surpris tout son monde en remportant le Midi-Libre et en se classant 16e de ce que certains voyaient comme le Tour de France du renouveau. C'était en 1999. Un peloton que l'on espérait purgé de ses démons, révélait de grands espoirs du cyclisme mondial qui n'allaient pas tarder à crever l'écran. Benoît Salmon était de ceux-là. Tout comme Alexandre Vinokourov que le Breton s'est donné le droit de devancer au classement général de ce qui constitie l'une des plus célèbres courses à étapes françaises. C'était véritablement la plus belle victoire d'une carrière qui aurait pu en attendre d'autres.


"Je suis aussi fort qu'en 1999"
Ce jeune champion de 25 ans suscitait l'espoir de toute une région et du CC Plancoëtin, club dans lequel il a fait ses premières armes. Après une année 2000 que l'on qualifiera de transition, Benoît Salmon réaffirmera son potentiel avec un proifique millésime 2001, coloré d'une belle 2e place sur le Midi-Libre devant les Moreau et Laurent Jalabert, et une 3e place au Dauphiné-Libéré.
Depuis, les temps se sont faits un peu plus durs. "La chance ne m'a plus vraiment sourit depuis quelques temps, reconnaît-il. J'espère que 2007 et 2008 me seront plus favorables. A chaque début de saison, tout le monde repart à zéro mais le sport de haut niveau est dur et les résultats ne suivent pas forcément. Tout est une question de physique et de mental. En prenant des claques à chaque course, le moral finit par partir. C'est vrai que je marchais fort en 1999, mais sincèrement, je pense être plus fort aujourd'hui qu'à l'époque". A 32 ans, c'est donc une question d'envie et de jambes. 39e du Tour, 13e de la Flèche Wallonne, 4e du Grand-Prix de Wallonie ou encore 17e à Plouay, le Plancoëtin a fait preuve d'une bonne saison mais pas au point d'en perdre les pédales. "Ce n'est pas grave. Cela fait toujours du bien d'être devant et de montrer le maillot même si la victoire n'est pas au bout".

"Le capitaine de route"
On l'aura donc compris, Benoît Salmon cherche à donner un autre visage à sa carrière. S'il n'en fait plus un drame de ne plus lever les bras, il préfère faire parler son expérience auprès des jeunes de l'équipe. "Les jeunes font du mieux qu'ils peuvent. Je me sens beaucoup plus à l'aise chez Agritubel plutût que dans une grosse cylindrée comme le Crédit Agricole où j'ai évolué en 2004. On y demandait aux jeunes de faire des résultats immédiatement ou presque. Ce sont des équipes qui marchent au rendement. Sans résultat, tu n'as pas de reconnaissance alors que tu te donnes à fond". Une formule que le Breton, pour son plus grand bonheur, n'a pas retrouvé dans la formation montante de ces deux dernières années. "Agritubel est une équipe conviviale. Mon rôle est en quelque sorte celui du capitaine de route prêt à épauler les nouveaux qui n'ont pas de repères chez les pros".
En bon "parrain" qu'il est, il a même choisi de continuer à suivre ses protégés. "J'ai décidé de prolonger mon contrat de deux saisons supplémentaires et je me verrai bien finir ma carrière ici, mais pas forcément à la fin de ce contrat. je me vis bien continuer encore trois ou quatre ans".

RL

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 12:16

Publié le 30 août 2007, Le Petit Bleu

C'est promis, le Castin Denis Vanlaere va tout mettre en oeuvre pour être à La Rochelle en 2009, au départ de la Mini Transat' qui rallie le port brésilien de Salvador de Bahia. Le bateau est en construction, à l'image du projet qui suit son cours.

Le Brésil. Son équipe de foot, son carnaval de Rio, sa samba et ses danseuses déjantées, mais aussi l'arrivée de la Mini Transat' en solitaire à Salvador de Bahia. C'est tout ce qui alimente le rêve du Castin Denis Vanlaere, lequel a vu germer dans un coin de sa tête ce défi humain qu'est de traverser l'Atlantique en solitaire. "J'ai toujours été passionné par la régate que j'ai beaucoup pratiquée dans le sud de la France. Mais là, je veux goûter au solitaire au large. Gérer seul le bateau, la météo, la nourriture et les imprévus", reconnaît-il.

"Trempé dans un bateau humide"
C'est avec ce sentiment de devoir se lancer dans le grand bain que Denis Vanlarere a jeté son dévolu sur cette épreuve qui relie la Rochelle au Brésil. "Ce projet nécessite entre deux et quatre ans de préparation avec la construction du bateau. C'est un ami architecte naval qui s'en charge. J'ai donc entièrement confiance en mon bateau en carbone, léger et résistant". Un investissement matériel qui ne va pas sans un sacrifice financier, surtout lorsqu'il s'agit d'une première expérience. "Pour l'instant, ce sont surtout des amis qui me donnent un petit coup de pouce. Je vais commencer à démarcher les gros groupes d'entreprises. Il me faut 100.000 euros. J'ai déjà dû faire un prêt pour la moitié". Autant dire que rien n'est facile dans cette aventure. "La Mini Transat', c'est 4.200 miles avec une escale à Madère. Le marin est souvent trempé dans un bateau humide. Mais, c'est aussi ça le charme de la mer. J'espère être sur la ligne des partants et pourquoi pas être dans les dix premiers. Tout en restant humble car il y a de grosses cylindrées, je n'y vais pas pour figurer".

Romain Lepetit

contact:
vanlaeredenis@yahoo.fr

vidéo de la Mini Transat':

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 11:52

Paru le 20 juillet 2006, Le Petit Bleu


Hilight Tribe


Près de 3.000 personnes sont venues au stade Maurice Benoît pour la deuxième édition du festival Dinan Zik. Les organisateurs avaient concocté une programmation qui relève du pari avec à la clef un succès qui annonce des lendemains qui chantent

"Nous nous étions lancés un sacré pari en proposant cette programmation, avec trois groupes musicalement différents", reconnaît Yann Incrédule, l'un des organisateurs. Pari osé mais pari gagné. En effet, en invitant le groupe Sonerien Du, l'ambiance était davantage au Plinn, à la Gavotte ou à l'An-Dro. Du haut de leurs trois mille festou-noz, de leurs trente-cinq années de scène et de leurs dix-sept albums, ces six gaillards de Pont-Labbé ont su rassembler tous ceux qui voulait croise le petit doigt, le tout dans une ambiance familiale. La petite scène du festival n'était pas au bout de ces peines puisqu'elle à dû ensuite supporter la techno acoustique de Hilight Tribe. très talentueux, les Parisiens ont fait se soulever la foule en maîtrisat le bongo et le didgeridoo comme personne. Dj Gab, habitué des nuits rennaises, s'est chargé de la fin de soirée. "Nous sommes très satisfait et les artistes ont apprécié. Chaque groupe a joué près de deux heures".

3.000 entrées gratuites
Pour la première fois, le festival proposait une entrée libre, dans la limite des places disponibles. "Il y a eu un flux continu avec 3.000 entrées sur l'ensemble de la soirée alors que nous avions fixé un objectif de 2.000 personnes", s'enthousiasme Yann Incrédule. " Il n'y a eu aucun problème à déplorer. On va tirer un premier bilan avant de se pencher sur une probable troisème édition". Le rendez-vous est pris

R.L.
Partager cet article
Repost0
24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 08:30
Article paru dans Le Télégramme et letelegramme.fr le jeudi 24 juillet 2008

La deuxième étape des Estivales baissait le rideau hier à Erquy, pour laisser la place au sprint final sur la plage de Saint-Cast-le-Guildo, à partir d'aujourd'hui. Bien aidé par une météo idéale, le plus grand rassemblement de Beach-Volley en Europe est en passe de battre des records.

« Chapeau les gars ! », déclarait Laurent Tillie, entraîneur de l'AS Cannes, en direction du comité d'organisation présidé par Yves Pinault. Forcément, cela doit faire plaisir, surtout quand cela ne vient pas de n'importe qui. Il faut dire que la machine est lancée à plein régime depuis le premier jour de l'étape de Pléneuf-Val-André. Un soleil présent, du beau monde, que demander de plus ? « Tout fonctionne parfaitement, annonce Yves Pinault, président d'Armor Volley-Ball et à la tête d'une équipe rodée d'une centaine de bénévoles. En termes d'inscriptions, on a constaté une hausse de 6 % au Val-André et 10 % à Erquy. Il y a donc 6.000 matchs de prévus en dix jours et nous devrions atteindre les 5.500 participants cette année ».

Des « Guest-Stars »
Parmi ces adeptes du « Beach », on peut noter les présences de joueurs ayant fait les beaux jours des championnats européens, à l'instar de Xavier Ziani, champion de France avec le Paris-Volley en 2006. Hubert Henno, habitué de l'événement et accessoirement 164 fois porteur du maillot tricolore est également de la partie. Au Val-André, lui et ses partenaires ont déjà obtenu leur billet pour le Trophée Prestige qui se disputera dimanche à Saint-Cast. Il a donc fait l'impasse sur Erquy pour rejoindre son club en Italie, en espérant pouvoir revenir dans les Côtes-d'Armor ce week-end.

Succès populaire
Il est vrai que l'événement est devenu un rituel pour bon nombre de volleyeurs, heureux de faire partie du même trio alors qu'ils se sont parfois affrontés dans des matchs au sommet en Pro A, par exemple. Mais les Estivales restent avant tout un rendez-vous populaire où tous les niveaux sont les bienvenus. Et le message a vraisemblablement été entendu avec une affluence qui bat des records tous les ans. La preuve, « cette année, les joueurs qui sont à l'autre bout de la plage nous appellent depuis leur portable pour nous communiquer les résultats ». C'est aussi ça, la rançon du succès.
R. L.
Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 17:35
article publié le 30 novembre 2006, Le Petit Bleu


Géry Trentesaux et Thibaut Derville ont tous les deux rallié Pointe-à-Pitre en milieu de semaine dernière, se classant respectivement 11e et 14e en Class'40. Au terme de trois semaines et deux jours de course, le Castin du voilier "Guyader, l'esprit de la mer" aura démontré ses talents de coureur au large et en solitaire et bouclé son "tour du monde" à lui. Attaché à Lancieux, Thibaut Derville sur son "Cap VAD", avoue être "le plus heureux des hommes". Comme quoi, trois semaines intensives de Rhum peuvent aussi forger un homme.

"Je suis très content d'être arrivé en Guadeloupe car c'était mon objectif premier", apprécie Géry Trentesaux, à peine descendu de son acolyte flottant. Il est vrai qu'il a de quoi savourer ces instants. Pour une première en course au large en solitaire, le nordiste de Saint-Cast a même fait parler son expérience qui lui avait permis en 1984 de terminer 3e de la Solitaire du Figaro. "Je suis vraiment fatigué. La course a été très longue. Globalement, je suis satisfait. je regrette tout de même de ne pas avoir été dans le "match" dès le départ et de ne pas avoir suivi Phil Sharp au Nord-Ouest comme me l'avaient proposé mes routeurs". Une stratégie qui aurait été payante puisqu'elle aurait permis au Capitaine Trentesaux de prendre le sillage du futur vainqueur de la catégorie.


"Je me suis étonné"
Quelques plaies au visage sont à déplorer mais le marin va bien. En revanche, si son bateau est arrivé à bon port, tout ne s'est pas joué sans encombre. "J'ai connu quelques soucis techniques que j'ai réussi à solutionner. Il faut vraiment faire attention au matériel sur ce genre de compétition. Je n'avais plus de grand spi les derniers jours, ce qui m'a certainement un peu handicapé. Physiquement, je me suis senti bien. Je me suis même étonné. J'ai appris beaucoup sur moi et j'ai déjà quelques idées afin de mieux me préparer si je continue la course au large en solitaire. En tout cas, le plateau était très relevé et la Class'40 a de beaux jours devant elle".


"Le plus heureux des hommes"
De son côté, Thibaut Derville achève son périple onze petites heures après Trentesaux, très ému d'avoir atteint le bout de son rêve. "Fatigué, amaigri et courbaturé", selon son manager, Derville a laissé éclater sa joie d'avoir pu traverser l'Atlantique pour la première fois. "J'ai sauté et dansé sur le pont du bateau après la ligne d'arrivée", raconte-t-il. "En même temps, je pensais à mon équipe qui, elle aussi, a tellement donné pour cette course". Thibaut a donc atteint son objectif avec en prime une place honorable. Le skipper a gravi deux places au cours des dernières 24 heures et termine 14e, devant Benoît Pernaudeau, "un pro qui a fait le Vendée Globe".


En Class'40, ce n'était pas une autoroute
Particulièrement éprouvante, cette Route du Rhum des Class'40 n'a rien à voir avec "l'autoroute du Rhum" dévalée par les premiers multicoques 60 pieds. le boulevard météorologique s'est vite refermé derrière eux, laissant aux monocoques et aux petits multis un vent très fort, d'abord, jusqu'à 60 noeuds dans certaines zones, et ensuite plusieurs jours de calme plat. Une épreuve dans l'épreuve, en somme. "Dans ces conditions l'homme peut se dépasser et ça vaut le coup de le faire. Je souhaite le dire aux jeunes. Qu'ils croient en eux, qu'ils soulèvent aussi leurs montagnes. Franchement, si j'avais su que cela aurait été aussi dur, je ne sais pas si je serai parti. Mais il y en a tellement qui ont dit ça et qui sont repartis!". Alors, à dans quatre ans.


Romain Lepetit

Vidéo de Phil Sharp, vainqueur en Class40:



Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 16:37
article publié en août 2008, Le Petit Bleu des Côtes d'Armor


Percer dans l'univers de la nuit n'est pas chose facile. C'est pourtant le pas de danse qu'a entrepris le Pleudihennais Victoric Leroy, alias V. Lyubov'. L'écho de ses productions ne se limite plus aux clubs branchés de la Côte d'Emeraude. Les radios spécialisées étrangères lui font les yeux doux, sans parler des sessions endiablées jusqu'au bout des nuits de Miami. Autant dire que dans le monde des platines, ça plane pour lui.

Dj Amour, Dj Love ? Trop classique et pas assez « in » ! Llubov, en russe, ça sonne tellement mieux. « C'est l'amour de la musique en tous genres qui m'a fait arriver jusqu'ici. C'est cette passion qui nous titille depuis le plus jeune âge. Et puis il y a cette relation incroyable que l'on ressent avec le public, la source d'inspiration ».
Il faut dire qu'il commence à savoir de quoi il parle, notre DJ Lyubov' (tout est dans la différence). Il y a deux ans, alors qu'il n'avait jamais posé l'index sur une platine, c'est au culot qu'il s'en est allé frapper à la porte de La Chaumière, fameux club privé de la Pointe du Décollé. « Il me fallait être différent des autres. Sinon, je n'aurais pas eu ma place sans expérience. J'ai donc réfléchi à une idée sympa que l'on ne retrouve pas chez les autres Dj ». Sa touche personnelle bluffe les plus réticents et notre diable des nuits se voit accorder des cartes blanches à plusieurs reprises. Bientôt, la Côte d'Emeraude se déhanchera au rythme de ses productions. Le Bn'C, le Klub, le 109, le QG et même La Place à Rennes cherchent à caler des dates avec lui.

 
Le rêve américain

La première phase de l'ascension a donc été rapide. En quelques mois, Victoric Leroy se taille un nom dans le monde des nuits branchées bretonnes. C'est avec un concours de circonstances bienheureux que les frontières se sont élargies à d'autres horizons. « L'été dernier, je mixais à Saint-Malo. Juan-Carlos Perez, celui qui est devenu mon agent américain était en Bretagne pour recruter Greg Di Mano et Matthieu Bouttier (ndlr, deux Dj français de renommée internationale) pour une soirée organisée à Miami. Il s'est arrêté et a écouté ce que je faisais puis m'a demandé de passer une maquette. J'ai pris l'initiative de tout transformer à ma sauce. Apparemment, il a adoré ».
Bruxelles a d'abord été la première proposition qui s'est présentée. « J'ai refusé. Pour être honnête, cela me faisait peur de mixer dans une salle de plusieurs milliers de personnes. Après seulement quelques mois, je ne me sentais pas capable », reconnaît cet étudiant en Langues Etrangères Appliquées au commerce international à Rennes 2. Avec son emploi du temps serré et les contraintes des examens, les occasions de s'expatrier sont réduites. Pourtant, ce ne sont pas les demandes qui manquent. « Des clubs à Hong-Kong, Las Vegas, Marrakech, New-York, l'Afrique du Sud ou encore la Roumanie m'ont été proposés ». C'est pour l'instant Miami qui a eu ses faveurs en octobre dernier avec comme récompense le droit de montrer l'étendue de son talent lors de la Wonder Party et du French Tuesday, soirée où seule la communauté française de Miami est conviée.


Sur les ondes anglaises, allemandes et belges

Cette expérience a véritablement boostée la jeune carrière du Pleudihennais qui, il faut le reconnaître, a la tête de l'emploi. Ses références et connaissances accumulées depuis qu'il fait du mannequinat (finaliste de Top Model France 2005, ndlr) lui ont été d'un précieux soutien pour faire son nid dans ce monde « select ». L'ancien couturier de Christian Dior, Carlos Atturo Zapatta, rencontré en Floride, en a fait son Dj de prédilection pour ses défilés et la marque de coiffure Wella à emboîté le pas. A croire que sa « house girly », ponctuée de sons « electro et disco » obtient le succès escompté, « surtout auprès de la gent féminine ». Des radios spécialisées anglaises, allemandes et belges se mettent à diffuser ses mix. Alors ne soyez par surpris (ou plutôt surprises) si un jour les compositions de Dj Lyubov' viennent vous déclarer leur flamme.


Romain Lepetit

 

Pour connaître les dates de Dj Lyubov' :
www.myspace.com/penelopeboysrecord

 

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 14:41

article publié le mardi 8 juillet 2008, Le Télégramme

(crédit photo: Adrien Poirrier)



Quelques jours après avoir sorti son premier album, les Francofolies de La Rochelle en font leur révélation et lui offrent le public de la grande scène, entre Christophe Maé et Matmatah. Le Dinannais Maloh tâchera donc d'être à la hauteur des espoirs placés en lui.

                                                                      
Samedi 28 juin, à Saint-Hélen (22), Maloh sort à peine de son concert donné « presque à la maison », dans le cadre du festival des Esclaffades, que les fans l'attendent déjà au stand « merchandising ». Ce soir-là, son album (« 7200 minutes », Neômme) s'est arraché. Pas étonnant lorsque le tout Dinan s'est déjà rué sur le travail de l'enfant du Pays et que même les grandes filiales basées à Rennes ont été dévalisées. C'est la récompense du travail acharné d'Emmanuel Bouin, 22 ans, personnage aux pieds sur terre et aux idées rêveuses, lequel nous ouvre les portes de son jardin secret par l'intermédiaire de Maloh, « le super héros qui vit en (lui) et qui prend (sa) place sur scène ».

Chez Da Silva, au culot
C'est véritablement en 2004 que le projet prend forme. Propulsé sur la grande scène des Terre-Neuvas à Bobital (22), il en ressort convaincu : sa vie, c'est la scène et il est prêt à forcer les portes de sa relative timidité pour arriver à ses fins, à l'image de la démarche entreprise il y a deux ans d'aller frapper au domicile de Da Silva, alors Dinannais, pour lui proposer sa maquette. « Il ne voulait pas l'écouter devant moi, et je le comprends. Je suis reparti et quelques minutes après j'ai reçu un coup de fil. Il me demandait de revenir chez lui, au plus vite ! ». S'ensuivront une première partie de l'auteur de « L'indécision », la rencontre capitale avec le label Neômme et « le Chantier des Francos », groupe de perfectionnement pour artistes en herbe placé notamment sous la houlette de Christophe Mali, de Tryo.


« Les Francofolies, j'en avais rêvé »

Quasiment assuré de tenir une petite scène pour les Francofolies, les organisateurs le programment même sur trois jours avant de lui proposer l'impensable, ou presque. « C'est un cadeau énorme qui m'est fait. Les organisateurs m'ont appelé pour me dire : « on aimerait bien te mettre sur la grande scène ». J'ai fait quarante-cinq bonds en l'air. Je ne sais pas à quoi ça va ressembler si ce n'est que je vais jouer trois morceaux ».
Il partagera l'affiche, le 13 juillet, avec Christophe Maé et Matmatah. « Seul Renan Luce a eu cette chance avant moi. Je rêve facilement et ça trottait dans un coin de ma tête. Finalement tout se passe comme je me l'étais imaginé, souvent, avant de m'endormir ». Il faut reconnaître que l'artiste à de quoi accrocher l'oreille. Fabuleux mélodiste et habile magicien des mots, avec son acolyte Bruz, l'artiste nous téléporte dans son univers mélancolique et parfois surréaliste. Et l'illusion fait son effet, guidée par une voix touchante pour une balade à travers les sentiments.

 
Le début d'une longue tournée
« Le disque est exactement comme je le voulais. Je passe beaucoup de temps sur mes textes et les mélodies », avoue le chanteur-guitariste qui puise son inspiration dans « l'amour et dans les émotions captées ». Le moins que l'on puisse dire c'est que la contagion s'étend. Avec des salles de plus en plus pleines et un myspace avoisinant les mille connexions quotidiennes, le bouche-à-oreille fait sa part de travail. « C'est assez fou. Mais je réponds à tous les messages. C'est ma manière de remercier tout le monde. A Lyon, des gens ont fait quatre-vingt kilomètres pour venir à l'un de mes concerts ». Avec une tournée de plus de soixante-dix dates à travers l'hexagone d'ici à mars 2009, Maloh aura encore l'occasion de partager son univers, de quoi imaginer de nouveaux rêves, qu'il réalisera tous. A n'en pas douter.

Romain Lepetit

 

Retrouvez les infos et dates de concerts sur www.myspace.com/maloh7200
L'album « 7200 minutes » (Neômme), sorti depuis le 16 juin 2008, est disponible partout en France :
 


"C'est Grave Docteur", Les Francofolies de La Rochelle, scène St Jean d'Acre, Juillet 2008


L'émission Côté Scène invite le chanteur Maloh (juin 2008)
titres: C'est grave docteur, Coeur à Quai, 7200 minutes, Quidam,  
Partager cet article
Repost0

Papiers Classés Dans...